Jusqu'au 15 Novembre 2017 au
Musée départemental de la Bresse-Domaine des Planons
Guide Art Services |
|
Photographe de l'Ain prolixe, témoin de son temps, de ses mœurs et de ses bouleversements, Jean-Baptiste Tournassoud est reconnu chez nos voisins anglo-saxons, notamment pour ses clichés de la première guerre mondiale, et plutôt méconnu en France. Cette exposition vous propose de découvrir ce personnage atypique, la fécondité de son œuvre, l'influence de son cercle intime (les frères Lumière, Clémenceau...), le rôle structurant de la Grande Guerre et de sa carrière militaire, ainsi que la dimension picturale et artistique de ses clichés. Jusqu'au 15 Novembre 2017 au Musée départemental de la Bresse-Domaine des Planons Le travail de Vincent Mauger s’appuie sur une analyse in situ précise qui dévoile les atouts ou la fragilité de l’espace concerné et le métamorphose. Les technologies numériques utilisées par l’ingénieur et l’architecte se joignent au matériau tel que le bois, la brique, le polystyrène, l’acier, pour confondre un espace et construire un environnement qui, à l’instar d’images virtuelles, se développent en un paysage infini. L’espace est alors révélé et abordé par le visiteur de façon sensible, à la manière d’un voyage, par les vides et les pleins et les différences d’échelle.
Avec l’exposition Super Asymmetry, Vincent Mauger interroge la notion même de volume et propose l’expérience d’une sculpture de l’immatériel. Au centre, le vide creuse une « sorte de paysage en négatif », dans l’enchevêtrement des lignes d’un nouveau plancher surélevé et composé de briques alvéolées. A l’extérieur, une sphère monumentale mêle les planches et chevrons d’une strate de palettes ajourées imbriquées entre elles. Vincent Mauger aborde la sculpture par la trame et les vides sculptés. A la frontière entre volume et architecture, l’artiste recompose l’espace clos et trouble la vision du spectateur en déployant une installation véritablement vertigineuse. Jusqu'au 15 décembre 2012 à La Maréchalerie - Centre d'art contemporain de l'énsa-v Lorsqu’en 1912, Georges Braque utilise pour la première fois dans l’une de ses compositions un papier manufacturé, il ouvre une brèche profonde dans le système de représentation jusqu’alors en vigueur. L’utilisation de ces éléments bruts, morceaux de réel extraits directement du quotidien et intégrés tel quel sur la surface de l’œuvre, va dépasser largement le champ du cubisme, suscitant une profonde incidence sur d’autres mouvements comme le futurisme, le constructivisme ou encore le dadaïsme. Deux voies principales vont alors surgir, l’une basée sur une expérimentation spatiale et formelle, l’autre, reposant sur un rapport référentiel et narratif. Par cette exposition, l'EAC propose de dresser un panorama de la pratique du collage, en explorant ces deux voies à partir d’une sélection d’œuvres historiques. Jean Arp et Marcelle Cahn, artistes présents au sein de la collection Albers-Honegger, font partie des figures emblématiques de cette tendance qui ont fait évoluer la pratique du collage vers une grande liberté poétique et formelle. Avec le prolongement du collage, au-delà de sa pratique exclusive, d’autres expérimentations prennent une formidable extension comme le photomontage et l’assemblage. De multiples artistes de la période moderne jusqu’à nos jours poursuivent cette recherche : des fameux photomontages de Raoul Hausmann, Jindrich Styrsky ou Hannah Höch aux plus récents collages et assemblages de Motherwell, Rauschenberg ou Erró. Par le développement des nouvelles technologies, cette technique connaît un nouveau tournant et des applications multiples. L’exposition donne un visage contemporain du collage en proposant une lecture inédite du fameux «Copier/Coller». Artistes : Arthur Aeschbacher, Jean Arp, Denise A. Aubertin, Erwin Blumenfeld, Barbara Breitenfellner, Marcelle Cahn, Etienne Chambaud, Eduardo Chillida, Peter Downsbrough,Tatiana Echeverri Fernandez, Erró, Lionel Estève, Piotr Galadzhev, Mathew Hale, Raoul Hausmann, John Heartfield, Adolf Hoffmeister, Gottfried Honegger, Marine Hugonnier, Imi Knoebel, Arnaud Labelle-Rojoux, P. Nicolas Ledoux, Tatiana Loguine, Gilles Mahé, Robert Motherwell, Aurelie Nemours, Anna Ostoya, Julien Pacaud, Jacques Prévert, Karine Rougier, Martha Rosler, Michel Seuphor, John Stezaker, Léon Tutundjian, Nico Vascellari, Karl Waldmann, Jacob Whibley. Commissariat : Fabienne Fulchéri assistée par Alexandra Deslys Exposition jusqu'au 04 Novembre 2012 à Espace de l'art concret Dans le cadre de la Semaine des Cultures Étrangères et de Nuit Blanche 2012, le Centre culturel canadien présente deux expositions qui se font écho autour de l’idée de révélation : Nuits blanches de l’artiste de Calgary, Derek Besant et Chambres noires du photographe québécois, Michel Campeau. L’installation Nuits blanches de Derek Besant plonge le spectateur dans un univers mystérieux où des images flottantes, chambres de motels vides et dématérialisées à l’aspect de scènes de crime, deviennent des surfaces de projection fantasmatique. Tandis que les Chambres noires de Michel Campeau nous font paradoxalement voyager dans des espaces fermés. Ces lieux secrets et désormais obsolètes sont ceux du laboratoire du photographe, du temps où l’image s’y révélait dans l’obscurité. Jusqu'au 26 octobre 2012 au Centre Culturel Canadien Jusqu'au 16 septembre 2012
Le Conseil général de Vaucluse a l’honneur d’inviter le sculpteur Etienne VIARD pour une exposition dans la Cour Saint-Charles. L’artiste vauclusien présentera ces Aciers, 8 sculptures monumentales en acier corten en investissant ainsi pour la première fois l’écrin de la Cour Saint-Charles. La Chapelle et la Cour Saint-Charles, propriétés du Conseil général, sont régulièrement mises à disposition d’artistes pour des spectacles dans le cadre de Vaucluse en scène ou pour des créations plastiques inédites. Le Département s’est engagé dans le soutien à la création contemporaine dans ses musées et manifestations. Rendez-vous incontournable, les expositions à Saint-Charles accueillent depuis 2008 entre 10 000 et 16 000 visiteurs à chaque exposition. Elles sont également l’occasion pour le Conseil général d’une sensibilisation des scolaires à l’art contemporain. L’œuvre d’Etienne VIARD Tordre le métal, courber l’acier, forcer la malléabilité du corten jusqu’à créer des sculptures qui semblent délicates, instables, légères tel est le pari du sculpteur Etienne Viard. Autodidacte, Étienne Viard s’est d’abord tourné vers la céramique puis après avoir expérimenté la taille du bois et de la pierre, il a choisi de se confronter à un matériau plus rude, résistant, l’acier corten. Chaque pièce est issue d’une longue réflexion consolidée par des découpages, des maquettes en préalable à l’œuvre. L’acier en barre ou en feuilles épaisses est découpé puis modelé, puis plié à froid avec une grande précision dans le geste. Les lignes verticales dominent, fortes et souples, évoquant le végétal ou le minéral. En effet, la nature est la source d’inspiration de l’artiste. Marcheur et amoureux des grands espaces, il capte d’infimes sensations qu’il cherche ensuite à retranscrire dans ses œuvres : des ondulations aquatiques dans la Sorgue aux strates géologiques des montagnes de l’Himalaya, de la pluie qui zèbre une fenêtre aux roches du Luberon. Parfois, la tension du métal est à la limite du possible. C’est ce danger formel, mais aussi réel, qui nervure l’œuvre. C’est ce geste qui permet d’obtenir une sensation de fluidité, de mollesse dans un matériau pourtant dense et lourd. Certaines de ses œuvres pourtant solidement ancrées dans le sol semblent instables, parfois prêtes à tomber ou comme courbées par un vent léger. Etienne Viard est représenté par la Galerie Berthet-Aittouares, Paris Jusqu'au 16 septembre 2012 L'exposition sera ouverte en août et septembre tous les jours sauf le lundi de 13 h à 18 h Cour Saint-Charles, Rue Saint-Charles, Avignon Entrée libre Jusqu'au 19 novembre 2012, l’abbaye de Maubuisson, site d'art contemporain du Conseil général du Val d'Oise, poursuit son programme d’expositions monographiques en invitant l’artiste français Vincent Lamouroux. Entre architecture et sculpture, le travail de Vincent Lamouroux procède d'une conception de la sculpture élargie au champ entier de l'espace réel. S'adressant à un imaginaire moderniste qui brasse aussi bien les attractions populaires, les utopies architecturales et technologiques modernes que la culture visuelle des avant-gardes, les environnements de Vincent Lamouroux produisent un bouleversement sensoriel.
Présenté au Mamco de Genève, au Centre Pompidou, au Crédac d’Ivry-sur-Seine, au Palais de Tokyo ou dans le cloître de l’abbaye de Fontevraud, son travail se construit essentiellement en regard de contextes spécifiques d’expositions. Par sa pratique de la sculpture, Vincent Lamouroux se saisit régulièrement de grands espaces dont il propose des interprétations renouvelées. Il utilise les relations entre l’espace et le temps comme matériaux et comme fondement même de son œuvre. Pour son exposition personnelle à l’abbaye de Maubuisson, Vincent Lamouroux invite le spectateur à une déambulation métaphysique dans un environnement où le temps semble suspendu. Des masses de sable informes envahissent l’espace : autant de résidus potentiels faisant référence à l’érosion naturelle de l’abbaye, à la ruine de l’édifice en son sein. Le sable est également là, afin d’unifier les lieux, il sert de liant aux autres éléments qui composent le paysage créé : une coquille fossilisée et un ballon captif. Lenteur du ballon captif suspendu dans l’espace et dans le temps, lenteur du gastéropode qui façonne sa maison, lenteur induite par le déplacement du corps dans le sable, la lenteur est posée en principe d’exposition et devient également pour le spectateur, une condition d’attention à l’œuvre et à l’expérience artistique qui lui est proposée. Le visiteur est ainsi invité à prendre le temps d’arpenter librement, à son rythme, ce paysage ancien, immémorial, proche de l’ère géologique. L’œuvre joue d’ailleurs de ce trouble temporel, en développant l’illusion d’une origine aléatoire des éléments exposés. L’artiste nous engage alors à expérimenter un espace physique et imaginaire, à s’approprier un paysage hétérogène, composé de matières molles et solides, artificielles et naturelles. Abbaye de Maubuisson site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise Exposition orchestrée autour de cinq productions, distinctes mais complémentaires, Crossing flow est un projet qu’Olga Kisseleva a réfléchi, à la demande du centre d’art contemporain, autour de la notion de flux. Creusant la réflexion de ce lieu fortement identitaire doté d’une double caractéristique - un château médiéval avec un rôle de structure de diffusion de la création actuelle - ancrée sur une zone de logistique, de transport routier (plateforme), de mouvance et de passage entre le Nord (Lyon) et le Sud (Marseille (RN 7), d’air et de nucléaire, de productivité et d’échanges d’informations (Amazon).
Posant la problématique des évolutions géopolitiques et environnementales actuelles, items développés dans sa démarche artistique, Olga Kisseleva, d’hypothèses en expérimentations, étudie chaque phénomène et, à partir toujours d’une recherche fondamentale - donc scientifique – émet des propositions déclinées dans une forme plastique. Dans le cas présent, elles seront matérialisées dans des productions numériques et des créations hybrides qui amènent à la formalisation d’aires virtuelles au sein desquelles le visiteur devient actif. Chaque oeuvre renvoie à un élément ou une discipline identifiée de notre société actuelle : l’économie avec Time-Value¸l’environnement avec Landstream, la technologie avec Crossing flow, la science avec Collapsar, la conscience avec Paradise. Interactives, inédites pour la majorité d’entre elles, d’autres sont existantes mais totalement repensées en fonction du site (Collapsar, Landstream). En faisant dialoguer l’art et la science, en mélangeant savoirs et technicités, Olga Kisseleva propose des œuvres participatives où le spectateur devient acteur. Elle produit installations, photographies, vidéos et peintures qui traitent du mélange des cultures, de la mixité des langages, des nouvelles technologies, de la mouvance des rapports sociaux, des formes d’hybridation, questionnant la réalité, ce que l’on voit. Jusqu'au 23 septembre 2012 Centre d’art contemporain du château des Adhémar La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente jusqu’au 21 octobre 2012, l’exposition Histoires de voir, Show and Tell. Cette exposition fait découvrir les œuvres et raconte les histoires de plus de 50 artistes du monde entier, peintres, sculpteurs, dessinateurs et cinéastes. Ils sont brésiliens, indiens, congolais mais aussi haïtiens, mexicains, européens, japonais, américains. Ils vivent à Paris ou Port-au-Prince, à Tokyo ou dans les faubourgs de Mexico City, en Amazonie ou dans les campagnes non loin de Mumbai. Ils se sont découverts artistes et ont appris à voir dans des circonstances et des contextes singuliers ; souvent considérés comme « naïfs » ils ont rarement été invités à présenter leurs œuvres dans des institutions dédiées à l’art contemporain. Fondation Cartier pour l'art contemporain Paris, ville magnétique, ville du possible. C’était là qu’il fallait être dans les années 20, 30, 50 et 60. Pendant ces décennies, la capitale française trépidante a exercé une grande séduction sur des écrivains, peintres et photographes du monde entier. Elle attira aussi des photographes néerlandais qui y enregistrèrent la physionomie de la rue avec ses habitants. Ils s’y rendirent pour étudier dans des écoles professionnelles, ou dans l’espoir d’apprendre le métier comme assistants de photographes célèbres tels que Man Ray et Berenice Abbott.
L’exposition Gare du Nord réunit les épreuves d’une cinquantaine de photographes, parmi lesquels Ed van der Elsken, Johan van der Keuken ou encore Maria Austria et propose aussi bien leur vision de la vie quotidienne des Parisiens, que des portraits de célébrités comme Orson Welles, Juliette Gréco, Christian Dior ou encore la très jeune Brigitte Bardot... Suite à un franc succès au Musée de la Photo de La Haye (au Pays-Bas), l’exposition est maintenant à voir à Paris. C’est l’occasion de découvrir, du 24 mai au 29 juillet, une exposition qui montre la Ville Lumière sous un œil étranger. Dans le cadre de l’exposition deux films expérimentaux, Etudes des mouvements à Paris (1927) de Joris Ivens et Les Halles de Paris (1939) de Paul Schuitema, seront projetés parallèlement. Jusqu'au 29 Juillet 2012 Institut Néerlandais Centre culturel des Pays-Bas Le Centre culturel canadien présente, jusqu'au 8 septembre 2012, la première exposition en France de la vidéaste et photographe Manon De Pauw. Finaliste québécoise du prestigieux Sobey Art Prize 2011, Manon De Pauw est l’une des artistes les plus en vue de la nouvelle scène artistique canadienne.
Intrigues réunit des œuvres qui jalonnent le parcours de l’artiste depuis le début des années 2000. Photogrammes, photographies, monobandes, dispositifs performatifs et installations à projections multiples proposent des investigations aussi variées que poétiques de la lumière et de l’image. Le maniement des accessoires, des matières et des couleurs, le déploiement des gestes, des mains et des corps, le recours à divers moyens de captation et de projection mécanique et numérique et l’utilisation de surfaces d’inscription telles que le papier, la table, l’écran ou la boîte lumineuse participent de ce protocole d’expérimentation artistique qui génère une écriture visuelle traversée par divers âges de l’image. Si Manon De Pauw explore l’apparaître de l’image – avec sa part d’imprévisible, sa matérialité en suspens, son potentiel narratif, son empreinte et sa mouvance –, c’est qu’une grande partie de son travail naît dans la chambre noire ou dans la pénombre de l’atelier. Elle sait se saisir de ce souffle si fragile de l’image en train de jaillir sous l’effet de la lumière autant qu’elle parvient à en enregistrer la fluidité lumineuse pour créer ce corps bien tangible de l’image qui s’affirme devant nos yeux. Il s’agit de ce même corps émanant, fait d’ombre et de lumière, qui, depuis les lueurs tremblantes des cavernes enténébrées de Lascaux jusqu’aux peintures à la bougie de Georges de La Tour, depuis les purs espaces chromatiques des tableaux de Claude Tousignant jusqu’aux acétates colorés de Michael Snow, réinvente sans fin les sortilèges de l’image. Les notions de « corps pédagogique », d’« apprenti », d’« épreuve », d’« atelier » ou de « répertoire » présentes dans les titres des œuvres définissent mieux que toutes autres la nature profonde d’une recherche centrée sur l’expérimentation et le processus d’invention de l’image. Silhouettes spectrales, corps en rotation, effets de transparence et d’opacité, lueurs fugaces ou soutenues devant les rayons de la lumière, effets de temporalité multiples et présences sonores nourries par l’arsenal technologique fabriquent un fascinant manège qui ne peut qu’intriguer le regard et relancer notre quête inassouvie d’image. Centre culturel canadien |
Agenda Culturel
Retrouvez toutes les expositions et manifestations culturelles Catégories
All
Archives
June 2016
|